Résumé :
Imaginez un monde
où personne ne s'éteint. Imaginez un service de soins palliatifs où personne ne
succombe. Imaginez un univers où la mort en a ras la faux et fait un burn out.
Emm n'en peut plus. Un matin, elle s'arrête et s'assoit. Ses bras sont de
plomb, elle pèse une tonne, elle ne peut plus se lever. En se laissant aller à
son spleen, elle rencontre Suzie, une jeune femme dont la gentillesse va
l'émouvoir. Commence alors un périple extraordinaire au cours duquel Emm va
découvrir la richesse de la nature humaine.
Avis :
La
Mort est une femme comme les autres est l’un des premiers
romans de Pygmalion, post-lifting de la maison d’édition. Le thème était assez
prometteur, imaginez ce que donnerait une grève de la Mort, entre ses états
d’âmes et les conséquences de cette impression de vie éternelle chez les
hommes.
Le livre s’ouvre sur une vieille dame en fin
de vie, entourée de sa famille, pour laquelle le corps médical est sur le point
d’arrêter les soins. Sauf que mémé ne meurt pas. Elle ne va guère mieux, mais
respire toujours. À côté de ça, la Mort se lamente sur son sort, sa Faux essaye
de lui remonter le moral, en vain, la dépression s’installe. C’est ainsi que
démarre le roman et, rapidement, je sais qu’il ne sera pas un coup de cœur, loin
de là.
L’intention est louable, mais le résultat
fait flop. On sent que l’auteur veut mettre de l’humour et du cynisme dans ses
lignes, mais ça ne fonctionne pas. L’humour est un peu trop potache et le
cynisme balbutiant, la mayonnaise ne prend pas. La façon dont Marie Pavlenko
veut traiter son sujet aurait mérité une plume acérée et un humour décapant, mais
on en est loin, on voit clairement l’intention, mais c’est pire que tout quand
elle ne se concrétise pas. Le résultat n’est pas à la hauteur, pas drôle pour
un sou ni insolent, juste assommant. Heureusement, le roman est assez court, ce
qui abrège les souffrances du lecteur.
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