Résumé :
Condamnée à l'exil
pour ses crimes, Ivy se retrouve seule au-delà de la barrière qui protège les
siens d'un monde hostile, dévasté par l'arme atomique des décennies plus tôt.
Trahie par sa famille, abandonnée par Bishop, elle doit quitter Westfall et
s'enfonce dans la nature sauvage et découvre qu'elle est habitée. Cette année,
mon tour est venu. Mais la ville où elle est née se tord dans les convulsions
d'un coup d'État, et le chaos ne tarde pas à régner. C'est un Bishop différent
qui débarque dans le camp où Ivy s'est réfugiée, un Bishop qui a découvert,
entretemps, plus d'une vérité. Il est temps pour la jeune fille de décider ce
qu'elle compte faire : se venger ou... faire la révolution ?
Avis :
Après un premier tome coup de cœur,
j’attendais avec impatience cette suite et fin de la série d’Amy Engel, mais
aussi avec pas mal d’appréhension. Je me suis donc ruée dessus dès sa sortie
et, au final, je ne suis pas déçue.
Ivy a donc été bannie de Westfall et la voilà
obligée de survivre, seule, au-delà de la barrière, dans un environnement
hostile. La nature n’est pas son alliée, la faim et la soif la guettent, mais
ce sont sûrement les autres habitants exilés qui vont s’avérer les plus
dangereux…
Ce second tome est très différent du premier,
que ce soit au niveau du cadre dans lequel il se déroule que concernant ses
enjeux. Le premier faisait la part belle à la naissance du couple Ivy / Bishop,
avec les incertitudes de la jeune fille, victime de sa propre famille. Ici, Ivy
n’a plus le temps d’être une victime, elle doit reprendre sa vie en main pour
survivre. Si elle a perdu son confort, elle a gagné sa liberté et entend bien
devenir celle qu’elle a toujours rêvé d’être. Le roman ne serait pas complet
sans Bishop, dont on va suivre l’évolution aussi. Patient et doux, le jeune
homme reste, lui, égal à celui qu’il était dans la première partie, sans doute
car lui était déjà libre à sa façon, malgré les contraintes de son sang.
La fin du roman est un peu trop facile, on
s’y attend et je n’ai pas été convaincue, j’aurais aimé quelque chose de
différent. Sur ce point, l’auteur a fait du consensuel plein de bons sentiments
et c’est une petite déception, même si, au final, j’ai beaucoup aimé ce
diptyque qui fait montre, malgré tout, de pas mal d’originalité.
Merci pour ta chronique, je ne connaissais pas du tout. C'est une roman pour les YA non ?
RépondreSupprimerOui c'est du young adult, mais pas mièvre ;)
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