Résumé :
Woodbury renaît
peu à peu après la chute du Gouverneur, le tyrannique Philip Blake, et Lilly
Caul est devenue, un peu malgré elle, la chef de file des survivants. La ville
tente de se reconstruire, mais une horde de zombies approche. Ils sont des
centaines, des milliers peut-être. Lilly et les habitants assiégés unissent
leurs forces à une mystérieuse secte religieuse menée par un énigmatique
prédicateur, Jeremiah. Parviendront-ils à se défendre ?
Avis :
Je pensais que la chute du Gouverneur et le
recentrage sur Lilly Caul allaient donner une nouvelle dynamique à la série de
romans, mais ce n’est finalement pas si évident.
La reconstruction de Woodbury est au centre
des préoccupations de la petite communauté. Il s’agit aussi de soigner ses plaies,
physiques et psychologiques, après la mort du tyran dément. Lilly rêve de
démocratie, veut effacer les atrocités commises et rien n’est simple. Woodbury
a besoin de nouveaux habitants pour se renforcer, mais accueillir de nouvelles
personnes recèle aussi une grosse part d’incertitudes et de danger. Dans ce
mode où les humains sont parfois plus dangereux que les zombies, à qui se
fier ?
L’ère
du prédicateur est une lecture sympa, mais pas de quoi
tenter le triple salto arrière. J’ai trouvé le rythme très mou, on voit tout
arriver à quinze kilomètres, le suspense est inexistant. Ce n’est pas
désagréable à lire, mais ça manque gravement de tension. Et pour un livre
zombiesque, ne pas être un minimum angoissant ou oppressant, c’est que quelque
chose a été raté.
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