Synopsis :
Le
pouvoir de Voldemort s'étend. Celui-ci contrôle maintenant le Ministère de la
Magie et Poudlard. Harry, Ron et Hermione décident de terminer le travail
commencé par Dumbledore, et de retrouver les derniers Horcruxes pour vaincre le
Seigneur des Ténèbres. Mais il reste bien peu d'espoir aux trois sorciers, qui
doivent réussir à tout prix.
Avis :
Ce
film marque une grosse rupture dans le déroulement habituel des aventures du
jeune sorcier : Harry ne fera pas sa rentrée à Poudlard cette année.
Flanqué de ses deux meilleurs amis, il part à la recherche des derniers
Horcruxes, encore bouleversé (le spectateur aussi) par la mort de Dumbledore et
perdu quant au peu d’informations que ce dernier lui a laissé.
L’atmosphère
est très sombre, encore plus que dans le précédent opus. Le spectateur voit le
ministère de la magie tomber (très belle scène), Poudlard aux mains des
Mangemorts, entourée par des Détraqueurs. L’image est enténébrée et assez
triste, renforçant la prise de conscience du changement de camp du pouvoir dans
le monde des sorciers. Le rendu est juste parfait. Après, côté tribulations
d’Harry, l’ensemble ne manque pas de rythme, David Yates réussit à incorporer
tous les éléments importants comme Godric’s Hollow, à être pédagogue dans les
explications sans être ennuyeux. Je suis peut-être moins convaincue par le
semblant de triangle amoureux qui pointe le bout de son nez alors que ça n’a
rien à voir avec le livre et est complètement déplacé, en conflit avec la
psychologie des personnages. Ce n’est pas la seule liberté prise avec le roman,
mais celle qui m’a vraiment agacée.
Le
jeu des personnages est une nouvelle fois à la hauteur, les jeunes acteurs ont
grandi et mûri, et ça se voit. Mention spéciale à Rupert Grint, qui campe un
Ron parfait, notamment dans la scène où il quitte ses acolytes, et à Tom Felton
qui incarne un Drago Malefoy qu’on aime détester mais dont on a quand même un
peu pitié.
Le
film s’achève sur une scène d’une grande tristesse, très bien traitée, et on se
rend compte, la larme à l’œil, qu’on n’a pas vu passer les 2h25 de film.
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