Résumé :
Lorsque la fin du
monde arrive, voulez-vous être le premier à partir ou le dernier à survivre ?
Le Rempart de
Kasker : une plate-forme pétrolière isolée dans l’océan Arctique. Une équipe de
quinze permanents lutte contre l’ennui et la dépression dans l’attente du
navire qui les ramènera chez eux. Mais le monde a basculé en enfer. Des villes
entières sont frappées par une pandémie qui s’étend peu à peu à l’échelle
planétaire et les informations font état d’émeutes et de massacres un peu
partout sur le globe. Puis, les communications cessent les unes après les
autres. Enfin, c’est le silence... Le Rempart reste prisonnier des glaces et
son équipage va devoir survivre au long hiver polaire avant de trouver le moyen
de rentrer. Confrontés à la famine et à l’hypothermie, les survivants ignorent
que la contagion meurtrière qui a ravagé la civilisation se dirige droit vers
eux...
Avis :
Pour ce roman post-apocalyptique zombiesque,
l’action se situe dans l’océan Arctique, sur une station de pompage à l’équipe
resserrée, limitée au nombre minimum pour faire fonctionner Le Rempart de
Kasker. Parmi eux, Jane, une femme prêtre (oui, aux États-Unis c’est possible)
venue chercher dans cet isolement un sens à sa vie, qu’elle n’a pas trouvé
puisqu’elle est sur le point de mettre fin à ses jours. Interrompue dans ses
préparatifs, Jane va assister, comme tout l’équipage, à la fin du monde via les
retransmissions télévisées de quelques images de chaos, suivies d’un écran
fixe. Isolés, la fin du monde et la peste qui l’a ravagé leur semblent bien
abstraits, leur survie sans ravitaillement est bien plus problématique.
Le cadre dans lequel se situe l’action est
pour le moins original, les personnages sont les spectateurs lointains et
détachés d’une catastrophe dont ils sont restés en dehors. Sains et saufs, mais
pour combien de temps ? Car, si l’épidémie n’est pas venue jusqu’à eux,
les instincts primaires de l’homme prennent tout de même le dessus et deux
groupes se forment, avec des visions diamétralement opposées de la survie. Si
la psychologie des personnages est le centre de la première partie, la peste et
l’action vont faire leur entrée dans ce petit environnement jusque-là protégé
et, à ce propos, le parti pris de l’auteur sur le virus est intéressant.
L’écriture d’Adam Baker est fluide, le roman se lit tout seul, les personnages
sont très attachants et le lecteur passe un bon moment. Chaque tome se
déroulant dans un endroit différent, j’ai hâte de savoir ce que l’auteur nous
réserve pour la suite.
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