Résumé :
Alors qu'une
gigantesque tempête de neige s'abat sur Manhattan, Internet s'effondre,
entraînant dans sa chute les infrastructures municipales : l'électricité, l'eau
courante... Le black-out est total, les vivres viennent à manquer. Dehors,
c'est la loi de la jungle, entre pillages et épidémies. On accuse les Chinois,
les cyberpirates. La faim, le froid, la soif guettent à chaque corner – mais
l'ennemi le plus redoutable partage sans doute votre palier... Dans la
résidence de Chelsea où, hier encore, les voisins se pressaient joyeusement
autour d'un barbecue, confiance et solidarité s'érodent peu à peu. Mike
Mitchell, jeune père et ingénieur aisé, sait que la menace peut surgir de
partout. Aucune barricade ne peut garantir contre la trahison, l'égoïsme, la
paranoïa... Sa vie, celle de sa femme et de son fils ne dépendent que de son
jugement. À mesure que la communauté se disloque, l'extinction opère son
effroyable sélection naturelle...
Avis :
Que se passe-t-il quand un groupe de voisins
se retrouve coincé dans son immeuble, coupés du monde, sans électricité ni
vivres ? C’est la question que pose Extinction,
roman survivaliste post-apocalyptique. Tout commence par un virus informatique qui
paralyse d’abord les systèmes de livraison, puis c’est rapidement le black out. Mike, père de famille qui n’a
rien du super-héros, va tenter d’organiser la survie des siens dans Manhattan,
alors que le froid s’abat sur la ville de New-York et que les citadins sont
loin d’être équipés pour se débrouiller dans de telles conditions. Rapidement,
la paranoïa règne en maître, à qui peut-on faire confiance ? Aux
conditions déjà difficiles d’ajoutent les plus bas comportements humains, qui
remontent la surface comme un cheval au galop ?
Matthew Mather dresse ici un scénario
catastrophe des plus réalistes, sur fond de cyber attaque qui déstabilise tout
le système. Ce huis clos joue à fond la carte de l’angoisse, avec des
personnages à la psychologie fouillée. L’auteur dresse un portrait au vitriol
de notre société hyper connectée qui perd pied dès que les écrans s’éteignent
et que l’électricité est coupée. Exit la solidarité et les belles valeurs,
c’est chacun pour soi, et le résultat n’est pas joli à voir. La plume de
Matthew Mather est efficace et addictive impossible de lâcher le roman. Fait
appréciable, il s’agit d’un one shot,
le lecteur aura le fin mot de l’histoire au bout des 500 pages, pour une fois
il n’y aura pas de tentative pour rallonger la sauce. Ce thriller psychologique
est une réussite de la première à la dernière ligne, je le recommande vivement
aux amateurs du genre.
ça y est, je viens de le terminer et j'ai adoré ^^
RépondreSupprimerContente que ça t'ait plus !
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