Résumé :
Une prophétie
affirme que seul un descendant de Jerle Shannara. Portant la légendaire épée.
Pourra vaincre les armées des ténèbres qui déferleront un jour sur le monde. Le
jeune Shea Ohmsford était loin de se douter que ce moment approchait à grands
pas et que l'élu n'était autre que lui... Le présent volume contient les romans
initialement parus sous les titres : L'épée
de Shannara, Les pierres elfiques de
Shannara et L'enchantement de
Shannara.
Avis :
Cette intégrale de la trilogie originale reprend
les tomes L'épée de Shannara, Les pierres elfiques de Shannara et L'enchantement de Shannara dans un beau
pavé de près d’un kilo, à la couverture sobre et attrayante. Contrairement aux
apparences, Shannara n’est pas une série fantasy mais de science-fiction,
dystopique pour être précise puisque l’action se situe dans un futur dans
lequel notre civilisation s’est effondrée. Cette précision étant apportée,
revenons à notre pavé.
Quand on lit cette
intégrale d’une traite, le premier constat est la qualité inégale des intrigues
proposées.
Celle du premier
tome est furieusement inspirée du Seigneur
des Anneaux de Tolkien (avec un peu de légende de la Table Ronde pour le
coup de l’épée dans le rocher). Jerle et Shea y représenteraient les Hobbits,
Allanon est le Gandalf de service, Balinor ressemble à Aragorn, etc. Cette
petite troupe, pour ne pas l’appeler communauté, va partir dans une quête ayant
pour but de détruire le Roi Sorcier (Sauron) et ses porteurs de Crâne (les
Nazgûls). Et les ressemblances se retrouvent jusque dans les péripéties de
Jerle et ses compagnons. Le premier tiers du livre est ainsi une déception,
bien que l’histoire n’est pas désagréable à lire, mais trop proche de la série
inspiratrice pour que le lecteur arrive à l’envisager autrement que comme un
plagiat.
Enfin, arrive le
second tome, et Terry Brooks prend ses distances vis-à-vis de l’œuvre de
Tolkien. Dans Le druide de Shannara, le lecteur peut enfin se
concentrer sur l’univers qu’a voulu créer l’auteur. L’intrigue gagne en profondeur
et devient plus sombre, avec des accents fantasy de plus en plus marqués.
Dans le troisième
opus, c’est Brin, la petite fille de Jerle qui va devoir reprendre le flambeau.
La série gagne encore en noirceur et en complexité, avec un Allanon plus ambigu
que jamais. Ce personnage est sans doute le plus travaillé, ni bon ni mauvais
mais à coup sûr manipulateur, il reste une constante au fil du livre. Terry
Brooks prouve, avec L’enchantement de
Shannara, qu’il est lui aussi un grand conteur. La narration est fluide,
les 1435 pages se lisent plus rapidement qu’on l’imagine de prime abord et,
même si le premier tome est indigeste et agaçant, le reste de la trilogie vaut
le coup de s’y intéresser.
oulala Shannara c'est de la fantasy et ça n'a jamais été de la SF ni une dystopie...
RépondreSupprimerEuh si, se passant dans un futur plus ou moins lointain après l'effondrement de notre société, c'est bien de la SF, plus précisément une dystopie :) Même si je suis d'accord, ça ressemble à de la fantasy dans le déroulé de l'histoire.
SupprimerOh, tu as été bien plus convaincue que moi ! Ce n'est pas une trilogie que je conseillerai, je m'y suis ennuyée :/
RépondreSupprimerLe premier tome est pénible à lire, il mériterait 2*, mais après je trouve ça sympa.
SupprimerHum pareil, j'ai un doute sur le caractère dystopique de cette série et pour voir avec mon ado la série Les chroniques de Shannara, ce serait plutôt de la fantasy que de la SF, même si, je te l'accorde, l'histoire se passe après l'apocalypse.
RépondreSupprimerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Shannara
Fantasy dysptopique ?
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