Résumé :
USA 2032. Seize
ans après qu'un virus mortel a décimé la Terre, hommes et femmes vivent
séparés. Ève, 18 ans, n'a jamais quitté l'enceinte de son école. Elle pense
qu'un avenir radieux l'attend, jusqu'à ce qu'elle découvre la terrible vérité :
les jeunes diplômées sont enfermées dans une clinique où elles enchaînent les
maternités pour repeupler le monde dévasté. Horrifiée, Ève s'enfuit. Commence
alors un voyage solitaire et périlleux à travers la Zone, où elle doit éviter
les chiens sauvages et les hommes qui la terrifient. Jusqu'au jour où elle
rencontre Caleb, un jeune rebelle qui gagne peu à peu sa confiance... puis son
cœur. Mais dans ce monde ravagé, l'amour est un luxe qu'Ève ne peut se
permettre. Sauf à le payer très cher.
Avis :
Dans un futur proche, Ève étudie dans une
école pour filles où on lui inculque, en plus des enseignements classiques, la
peur des hommes. Pourtant, quand elle quittera son pensionnat pour apprendre un
métier, elle devra fonder un foyer, avoir des enfants… Alors qu’elle vit dans
l’idéalisation de l’avenir qui l’attend, Ève va découvrir la réalité : pas
d’études, pas de mariage, elle sera attachée à un lit et enchaînera les
grossesses, réduite à un rôle de reproductrice. Elle doit donc fuir et
apprendre à se débrouiller seule si elle veut échapper à son destin tout tracé…
Brrr, le futur dépeint dans ce roman fait
froid dans le dos, notamment la description de ces dortoirs où des jeunes
filles aux gros ventres n’ont droit à rien d’autre que leur perfusion de
nutriments et vitamines essentiels. Le contexte est très bien décrit, et Ève
fait figure d’héroïne en partant seule à l’aventure. C’est d’ailleurs un
personnage très attachant, naïve, complètement décalée par rapport à ce qu’elle
découvre et on ne peut que la comprendre. En revanche, la romance avec Caleb
est un peu rapide, pour quelqu’un qui a été élevée avec l’idée que les hommes
sont dangereux, elle lui accorde bien vite sa confiance, mais passons. Le roman
est rythmé, on tremble, on espère, on retient son souffle, c’est donc un très
bon moment de lecture. Jusqu’à ce qu’Ève passe de gentille naïve à purge
stupide et que son égoïsme vienne tout gâcher. L’empathie et la patience ont
leurs limites, les miennes ont été dépassées, j’ai terminé le roman avec un
goût amer en bouche, et je ne sais pas si je lirai la suite tant j’ai été
déçue.
Commentaires
Enregistrer un commentaire