Résumé :
Tout le monde peut
être positif ! Le signe « + » tatoué sur le bras de Finnegan fait de lui un
Positif. A tout moment, le « virus-zombie » dont il est le porteur peut
s'activer et le transformer en un monstre affamé. Sa seule chance d'accéder à une
vie normale est de survivre aux deux années de la période d'incubation !
Avis :
Vingt ans après l’apocalypse zombie, Finn vit
dans ce qu’il reste de New-York. Déclaré positif suite à un incident, il est
exclu de la ville pour rejoindre un camp de « porteurs sains » comme
lui. Mais les choses ne vont pas se dérouler si facilement.
Dans Positif,
les zombies ne sont pas au centre de l’intrigue, l’auteur s’attache surtout à
analyser les rapports humains dans un contexte post-apocalyptique. Ne vous
attendez pas à de l’action et du gore à la Walking
Dead, ce roman oscille plutôt entre road
trip et quête initiatique d’un jeune homme, Finn, confronté à une réalité
dont il avait été préservé jusque-là. Dans ces États-Unis dévastés, c’est la
loi du plus fort qui prévaut. Le gouvernement n’a plus grand pouvoir, l’humain
est devenu une marchandise comme une autre et les pillards font la loi. Finn va
devoir s’endurcir et s’adapter pour survivre, apprendre de nouveaux codes sans toutefois
perdre ses valeurs. Pas évident de concilier tout ça, mais l’auteur réussi à
faire évoluer son personnage de manière assez crédible, même, si on peut
parfois observer quelques facilités. Très différent de la série Zombie Story du même auteur, Positif se lit néanmoins avec la même facilité,
la plume de David Wellington est fluide et la construction du roman en
chapitres très courts donne toujours envie de poursuivre la lecture, sans perte
de rythme. Davantage axé sur la vie des rescapés que sur les morts-vivants, ce
roman plaira aux dévoreurs de zombies
books comme à ceux qui leur préfèrent les romans survivalistes centrés sur
les interactions entre les hommes.
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