Résumé :
SEULS LES PLUS
FORTS SURVIVRONT.
Adam Stone veut la
liberté et la paix. Il veut une chance de s'échapper de Blackwater, la ville
désertique dans laquelle il a grandi. Mais, plus que tout, il veut la belle
Sadie Blood. Aux côtés de Sadie et de Kane ― un Pilote inquiétant ―, Adam se
lance dans le circuit de Blackwater, une course à moto brutale qui les mettra
tous à l'épreuve, corps et âme. La récompense ? Un aller simple pour la Base,
promesse d'un paradis. Et pour cette chance d'une nouvelle vie, Adam est prêt à
tout risquer...
Avis :
Stone
Rider est une dystopie originale qui va entraîner le lecteur
dans une course de motos sans pitié dont l’enjeu, pour les concurrents, est de
quitter l’enfer de leur vie pour rejoindre la Base, un Eden où le gagnant sera
en sécurité et ne manquera plus de rien. Adam Stone économise depuis des années
pour s’inscrire à la course, et le jour J est enfin arrivé. Mais ces courses
sont violentes, près de la moitié des participants sont assassinés par leurs
pairs, sans compter ceux qui finiront perdus ou mutilés, Adam est partagé entre
l’excitation et la peur.
Ce roman, aux accents de Mad Max, ne commence pas sur les chapeaux de roue (ha ha). La mise
en place est un tantinet longue, le lecteur n’a pourtant qu’une envie :
que la course commence. Il faudra attendre presque la moitié du livre, mais le
résultat est à la hauteur de ses espérances. Stone Rider est un roman aride, brutal, dans lequel il ne faut
faire confiance à personne. Les alliances sont de courte durée, les trahisons
légion, le monde que l’on découvre au fur et à mesure est plus complexe qu’il
n’y paraît. Le rythme est haletant, les personnages attachants quoique manquant
de profondeur et de nuances, mais le roman se lit très vite, comme si le
lecteur entrait dans la course lui aussi. Seul bémol, la romance naissante
entre deux personnages sonne creux, elle est aussi inutile que peu crédible,
heureusement que l’intrigue ne s’articule pas autour. Au final, le livre se
révèle bien trop court quand la fin arrive, laissant le lecteur sur sa faim. La
suite n’étant prévue en VO que pour 2017, il va falloir prendre son mal en
patience…
Cela me fait aussi penser à Hunger Games.
RépondreSupprimerDe très loin alors ;)
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