Résumé :
Quand Bree
Prescott arrive dans la petite ville du Maine, elle espère y trouver la paix
qu'elle recherche désespérément. Elle est là pour oublier le traumatisme
qu'elle a subi dans sa ville natale et recommencer une nouvelle vie. Mais à
peine installée dans sa nouvelle maison près du lac, elle va croiser Archer
Hale, un homme solitaire et mystérieux, qui cache au fond de lui une profonde
souffrance. Un homme que personne ne voit, un homme sans voix.
Avis :
À ma droite, Archer Hale, jeune homme originaire
de Pelion, mais vivant en ermite, ayant perdu sa voix à sept ans, lors d’un
drame familial. Élevé par son oncle un peu barge, il est pris à tort pour
l’idiot du village. À ma gauche, Bree Prescott, dont le père a été assassiné
six mois plutôt tandis qu’elle échappait de peu à une tentative de viol. La
jeune femme, en proie à un important stress post-traumatique, vient s’installer
à Pelion pour tenter de se reconstruire. Les deux âmes cabossées vont de se
trouver et s’aider à s’épanouir mutuellement.
Le canevas de cette romance est somme toute
vu et revu, deux jeunes gens blessés qui vont se découvrir et se reconstruire
l’un l’autre. Ici Archer souffre d’avoir vu sa famille voler en éclat et a
perdu la voix lors d’un dramatique accident. Heureux hasard, le père de Bree
était sourd et la jeune femme sait signer, ce qui va les rapprocher. Leur
histoire est plutôt mignonne, même s’il manque un petit je ne sais quoi qui
rend les romances addictives et un peu magiques. La première partie du roman se
lit d’une traite, mais c’est après que ça se gâte. Le couple s’installe dans
une certaine routine et le lecteur s’ennuie un peu. S’ajoute à cela un gros
problème de vocabulaire lors des scènes de sexe, trop cru et vulgaire. Alors
que l’auteur s’est appliqué à appuyer sur la sensibilité de ses personnages, le
vocabulaire qu’ils utilisent lors des moments d’intimité ne colle pas avec
leurs personnalités. Le lecteur a l’impression de basculer dans une romance
érotique et ça ne cadre pas avec le reste. Autre point, j’ai fait une
indigestion de « Archer, bébé ». Déjà je ne suis pas adepte du mot
« bébé » comme mot doux, mais le fait qu’Archer essaye de s’émanciper
et de se débrouiller seul, alors que Bree ne cesse de l’appeler
« bébé », qui est plutôt infantilisant, j’ai trouvé que c’était très
en contradiction tout cela. Je ne sais pas si les deux derniers points sont
imputables à la traduction, mais ils m’ont vraiment dérangée.
L’ensemble se laisse lire, même si,
personnellement, j’aurais volontiers arrêté le roman avant le dernier chapitre,
ça aurait un peu changé, mais je suis loin d’être aussi enthousiaste que la
majorité des avis que j’ai pu lire sur ce livre.
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