Résumé :
Delilah Blue n'a
d'yeux que pour Gavin. Le regard ténébreux et la silhouette toujours parée de
noir, le garçon a l'air de sortir tout droit de l'univers sombre et – il faut
l'avouer – franchement tordu de ses dessins. Tout chez lui est bizarre, jusqu'à
la vieille bâtisse dans laquelle il vit, qui donne une sorte de cachet
inquiétant à leur petite ville. Lorsque Gavin décide d'emmener Delilah chez
lui, un privilège exceptionnel, elle découvre avec stupeur que les lieux
semblent capables de communiquer. Cheminée, par exemple, allume sur demande son
propre feu. Lit s'agrandit selon les exigences de Gavin, et Piano lui a appris
à jouer lorsqu'il était petit... Très vite, Delilah va comprendre que ce qui
vit ici n'est pas humain...À quel prix gagnera-t-elle le droit d'aimer le
propriétaire de ces lieux tourmentés ?
Avis :
Delilah, jeune fille au goût prononcé pour le
gore, revient au lycée public de sa ville, après avoir passé sa scolarité dans
un pensionnat bien sous tous rapports, suite à la perte d’emploi de son père.
Immédiatement, elle retrouve Gavin, le garçon qui faisait battre son cœur en
primaire. Les deux jeunes gens se rapprochent et l’histoire bascule dans le
paranormal quand Gavin ramène Delilah chez lui. Sans parents, il a été élevé
par Maison, bercé par Lit, réchauffé par Couverture ou nourri par Remise.
Maison animée ou hantée, elle a toujours pourvu aux besoins de son protégé et
veillé sur lui avec affection. L’arrivée de la jeune fille va réveiller sa
jalousie…
On retrouve ici le grand classique de la
maison hantée, les amateurs du genre ne seront pas déçus. Après, l’ensemble est
assez convenu et prévisible. Gavin est trop naïf, voire pire, il manque de
charisme et de clairvoyance par rapport à Maison, qui fait penser à Christine de Stephen King (en moins bien
quand même hein). Delilah, au contraire, est un personnage rafraîchissant de
par son parlé franc et limite abrupt. Le déroulement des évènements est
attendu, les rebondissements aussi, la narration est fluide mais l’ensemble
manque cruellement de mystère, faisant de Hantée
un roman tiède, alors qu’il y avait matière à faire bien mieux.
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