Résumé :
Don Jesus Paulo,
mafieux averti à la solde du mystérieux Capitaine, règne en maître sur la
pauvre ville d'Esperanza, où ses adolescents errent dans les rues, à la
recherche de l'opportunité qui les sortira de ce quotidien miséreux. C'est
ainsi que Laalia, Trésor, Bambou et Abasse, quatre ados en quête de gloire et
d'argent, se laissent embarquer dans la pire des aventures. Ils signent avec
Don Jesus un contrat leur proposant de participer à un incroyable jeu de
télé-réalité. Ils disparaissent en pleine nuit, sans laisser de traces.
Débarqués sur Isla Grande, ils se rendent rapidement compte qu'ils sont livrés
à eux-mêmes, tombés dans un abominable piège... Car sur cette île les attendent
des hordes de morts-vivants, prêts à tout pour les dévorer. Les Maîtres du jeu
ne tardent pas à leur faire connaître les règles de cette émission très prisée
où les comédiens meurent "en vrai" : Une seule règle : survivre le
plus longtemps possible. Et s'il faut être mangé, il serait bon que cela se
passe devant la caméra.
Une île maudite, un jeu de téléréalité
promettant monts et merveilles, quatre jeunes qui veulent sortir de la misère,
un mafieux prêt à tout et des zombies, le programme promis par Les contaminés est alléchant. Sauf qu’au
final, le résultat n’est pas à la hauteur de mes attentes.
Nous avons donc d’un côté des adolescents qui
signent pour un jeu de télévision qui va tourner au snuff movie, et de l’autre des mafieux qui veulent se faire de
l’argent sur le dos de jeunes des favelas dont tout le monde se fiche. Au
milieu, des zombies pour pimenter la chose. Face à tout cela, la lectrice que
je suis est restée tout du long en dehors. Les personnages sont caricaturaux à
l’extrême (la blonde godiche, le petit moche mais tellement intelligent, le black
sportif, les méchants bêtes comme leurs pieds…) et je n’ai pas réussi à avoir
de l’empathie pour eux. J’étais à deux doigts de souhaiter que les zombies
fassent un festin de tout ce petit monde pour qu’on en finisse. Ce n’est pas
franchement désagréable à lire, mais trop de WTF à mon goût. L’explication sur
le pourquoi du comment de la présence des zombies aurait pu être intéressante,
mais, de nouveau, on tombe dans la caricature.
Cette lecture m’a permis d’élargir ma culture
zombiesque, mais je n’en garderai pas un souvenir impérissable.
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