Résumé :
Quel mal ronge
donc Alice ? Depuis quelque temps, elle entend deux cœurs battre à l’intérieur
d’elle, comme si une autre Alice se développait en elle. Pourtant, aucun de ses
amis ne semble voir le changement. Ni entendre la voix qui chuchote à ses
oreilles quand elle croise son reflet dans le miroir. Mais, un soir, le doute
n’est plus permis : horrifiée, Alice ne se reconnaît plus dans la glace ; un
double maléfique vient de naître, doué d’une vie propre et prêt à faire voler
le miroir en éclats pour prendre le contrôle.
Avis :
À force d’entendre parler en bien de cette
série, j’ai décidé de lui donner une seconde chance. Après une rapide relecture
du premier tome (que j’ai trouvé mieux que dans mes souvenirs), j’ai enchaîné
sur le deuxième (il faut battre le fer tant qu’il est chaud…).
On retrouve Alice où nous l’avions laissée à
la fin du premier opus, blessée lors d’une chasse, et par son petit ami qui
plus est ! Cela n’a pas entamé leur relation, mais l’arrivée de deux
nouveaux tueurs, Gavin et Veronica, risque de changer la donne. Sans compter
qu’Alice est mordue une nuit et que l’antidote semble ne pas faire effet comme
il le devrait…
Je vais commencer par les défauts du livre, à
savoir ce côté young adult très,
parfois trop, prononcé. Entre langage SMS et bouderies de cour d’école, les
personnages ont parfois six ans d’âge mental et c’est pénible, j’ai plus d’une
fois eu envie de les gifler à coups de pelle pour leur remettre les idées en
place. Avec leur situation et le fait qu’ils ont dû grandir plus vite que les
autres, j’ai du mal à comprendre certaines gamineries. Et puis l’auteur nous
ressert un triangle amoureux, on pensait qu’une fois Justin dégagé on en aurait
terminé avec ça, eh bien non, quand il n’y en a plus, y’en a encore !
D’ailleurs c’est même un carré amoureux, ou une étoile amoureuse en fait, tant
Gena Showalter rallonge la sauce dans ce tome… Voilà, ça c’est dit.
Passons à ce qui m’a quand même poussée à
poursuivre la lecture. D’abord, je suis toujours curieuse de ces esprits zombies,
cette version des morts-vivants n’est pas inintéressante, loin de là, d’autant
que la mythologie construite autour tient à peu près la route (si l’on ne se
demande pas pourquoi les tueurs sont tous des ados menés par leurs hormones
leur chef de dix-sept ans – où sont les tueurs adultes ? Il faut aussi
passer sur le fait qu’il n’arrive jamais rien à leurs corps physiques quand ils
se projettent à l’improviste et que personne n’a jamais trouvé bizarre de voir
des gens qui ressemblent des statues du musée Grévin au détour d’un parking par
exemple. Bref, je suis magnanime avec les incohérences et je passe outre).
Ensuite, ce qui arrive à Ali donne envie de connaître le fin mot de
l’histoire : sa progression est inquiétante, on se demande comment elle va
pouvoir s’en sortir. Enfin, pas mal d’infos sont délivrées au fur et à mesure,
histoire d’entretenir la curiosité du lecteur. Et puis, il faut l’avouer,
malgré ses défauts, ce roman est assez addictif, je ne sais même pas vraiment
pourquoi !
Bref, une fois commencé, je l’ai dévoré dans
la journée, et j’ai maintenant bien envie de connaître la suite !
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