Résumé :
« Il sera une fois » vous invite à rêver
demain : de l’humain au surhumain, de notre insignifiante petite planète aux
confins de l’univers et au-delà, Southeast Jones vous convie à découvrir ses
visions d’avenir au travers de quinze contes étranges, drôles ou inquiétants.
Ces histoires hors
du commun vous fourniront nombre de réflexions sur les futurs possibles
imaginés par l’auteur : quelle serait votre réaction si vous appreniez qu’il y
a bien une vie après la mort ? Qui est ce Père Noël un peu bizarre que l’on
voit le 24 décembre sur Carabistouille IV ? Quelles pourraient être les
conséquences de la victoire des mutants contre le genre humain ? Quelles traces
garde-t-on quand on a été avalé par un ogre ? Que faire si, pour sauver la
Terre, il fallait détruire l’Humanité ?
Avis :
J’avais déjà
croisé Southeast Jones dans le recueil Fin(s)du monde, dans lequel figuraient déjà certaines nouvelles reprises ici. L’écriture
de l’auteur ne m’était donc pas inconnue, je savais que j’allais trouver dans Il sera une fois (le titre est finement
trouvé d’ailleurs) de la science-fiction un peu old school, du style de celle qui a bercé mon adolescence et mes
premiers pas dans le genre.
Cette anthologie compte
donc quinze textes, tous ayant pour thématique l’humanité dans le futur.
Vivrons-nous sur d’autres planètes, allons-nous seulement survivre ou juste
évoluer en quelque chose de différent, ou bien rien n’aura changé ? Southeast
Jones propose plusieurs interprétations du futur et de notre avenir. J’ai
beaucoup aimé Barbares !, retrouvé
Contrat avec le même plaisir que la
première fois, et me suis régalée avec Notre
dame des opossums (nan mais sérieux, des opossums ?!)
L’ensemble est
cohérent, avec beaucoup d’humour, affranchi de toute limite, et c’est justement
ce qui fait tout l’intérêt de ces nouvelles. Tout est possible, tout est
envisageable, rien ne s’oppose aux idées de l’auteur qui fait fi des limites de
la science pour aller où son imagination le porte. On est loin de la SF
clinique où le scientifiquement possible prédomine, ici on s’amuse, on délire,
mais toujours avec un message inhérent à chaque nouvelle sur notre devenir. Ce
n’est pas parce que le style est frais qu’il n’y a pas de réflexion sous-jacente,
loin de là. L’ensemble se lit très rapidement, le voyage est dépaysant et
distrayant, merci pour ce moment (j’ai toujours rêvé de caser ça dans une chronique,
c’est fait ^^).
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