Dans la ville
fictive d'Elron, à la fin des années 90, une poignée d'élèves et de professeurs
se préparent au célèbre bal des Monstres du lycée Robert-Mitchum. Erin, seize
ans, se réveille un matin et découvre avec effroi que ses cheveux sont pleins
de vers, que ses doigts tombent les uns après les autres... Tout semble
indiquer qu'elle est morte... Pourtant, malgré son odeur pestilentielle et sa
chair en lambeaux, Erin doit quand même aller en cours. Elle cache son corps
putréfié de zombie derrière des vêtements informes et du maquillage, et
personne ne semble s'apercevoir de son état.
Erin Fancher se réveille un matin dans un
état second : aux tâches de putréfaction qui maculent son corps et aux
vers qui s’y complaisent, il semblerait qu’elle soit morte, et en état de
décomposition avancé. Pourtant, personne ne s’en rend compte, même l’odeur
qu’elle dégage ne semble pas indisposer ses proches. L’attention de tous est
focalisée sur le bal de fin d’année, le bal des monstres, un nom qui ne sera
jamais aussi bien porté que cette année pour Erin.
Quel ennui… En lieu et place d’un roman, j’ai
eu l’impression de lire une démonstration de l’auteur qui souhaite dénoncer
notre société, le culte de l’image et la difficulté de l’adolescence et du rapport
avec son corps en mutation. Mais au secours ! Quand c’est fait avec
subtilité, c’est très bien, mais ici c’est fait avec la délicatesse d’un Panzer
défilant sur les Champs-Elysées. On nous promet de l’humour, du déjanté et du
loufoque, pour moi ce fut plat comme une crêpe et long comme un jour sans pain.
Je tournais les pages en essayant de me donner du courage en me disant que je
me rapprochais chaque fois de la fin, mais le cœur n’y était vraiment pas. En
résumé, soyez-vous-même, vive la tolérance, être ado c’est pas facile,
libérez-vous des diktats de la mode, vous êtes qui vous êtes et c’est
formidable, soyez heureux. Avec cette phrase je vous ai résumé le livre et
épargné de le lire, merci qui ?
6/15
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