Résumé :
Depuis qu’elle a
perdu ses parents dans des circonstances tragiques, Kiersten est inconsolable.
Lors de sa première année d’études à l’université de Washington, elle rencontre
l’irrésistible West, mascotte de l’équipe de football de la fac, qui lui
redonne goût à la vie. Elle ferait mieux de ne pas tomber amoureuse de lui :
l’étudiant le plus séduisant du campus est victime de son succès et mène une
vie pour le moins dissolue. Pourtant, il ne rêve que de Kiersten. Mais West ne
peut laisser libre cours ni à son désir ni à ses sentiments : son cœur n’est
plus à prendre, il ne sait même pas combien de temps il continuera de battre.
Avis :
À ma droite,
Kiersten, fraîchement orpheline, qui entre à l’université avec l’assurance d’un
canari dans un refuge pour chats affamés. À ma gauche, West, étudiant en
dernière année, star du campus et en charge du bien être des nouveaux
arrivants. Je ne vous fais pas de dessin, vous vous doutez bien d’où tout cela
va nous mener…
Bon, pour
commencer, est-ce que quelqu’un peut m’expliquer pourquoi Milady, l’éditeur, a
changé le titre original Ruin pour un
autre titre en anglais ? Une traduction en français, j’aurais compris,
mais là ? Bref, les mystères du marketing éditorial me laisseront toujours
dubitative…
Donc, Ruin, Reborn, Disaster, quel
que soit le nom de ce livre, est une romance new adult fraîche et toute en émotion, sans passion exacerbée ni
sexe débridé toutes les deux pages. Ouf. Malgré le manque d’originalité
flagrant du roman qui joue sur des clichés usées jusqu’à la corde, tels que la
jeune étudiante vierge, le séduisant quarterback
et leurs traumatismes respectifs, sans oublier la meilleure amie folledingue
(on échappe au pote homosexuel déluré pour cette fois), le roman de Rachel Van
Dyken réussit à tirer son épingle du jeu en jouant sur la sensibilité des deux
personnages principaux qui vont s’apprivoiser peu à peu, tout en douceur.
L’alchimie entre eux se fait peu à peu, par petites touches, c’est très mignon
à suivre. À côté de ça, l’auteur aborde des thèmes sensibles comme le deuil, le
suicide et la maladie. Le dernier quart du roman est à ce titre un peu trop
larmoyant, mon seuil de tolérance au pathos étant au plus bas. Malgré tout,
l’ensemble est agréable à lire et on passe un bon moment, je lirai la suite
avec plaisir.
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