Résumé :
Tandis que la guerre d'Indépendance bat son plein dans les colonies
sécessionnistes américaines, le couple Fraser parvient enfin à regagner
l'Ecosse. Toutefois, retenu par des problèmes familiaux, Jamie doit à regret
laisser son épouse repartir dans les colonies, où ses patients ont besoin
d'elle. Séparés par les circonstances, réussiront-ils à se retrouver dans un
pays où le conflit fait rage ? Pendant ce temps, au XXe siècle, leur fille
Brianna et son mari Roger ont fait l'acquisition du manoir familial de
Lallybroch. Ils suivent les aventures de Claire et de Jamie grâce aux lettres
que ces derniers leur ont laissées dans un coffre.
Avis :
Nous retrouvons les trois axes narratifs de la première partie (Claire
et Jamie en 1776, William, le fils de Jamie à la même époque, et Brianna et
Roger en 1980 qui découvrent les démêlés de leurs parents à travers les
courriers laissés à leur attention à Lallybroch). Jamie et Claire sont pris
dans les feux de la guerre d’Indépendance alors qu’ils veulent retourner en
Écosse et l’action reprend sur ces faits.
Tandis que, d’habitude, la seconde partie des romans de la série est
plus palpitante que la première, cette fois-ci c’est l’inverse. Dans Les fils de la liberté, l’action
s’essouffle un peu, surtout dans sa première moitié. La guerre d’Indépendance
monopolise le récit et les projets de nos héros sont encore contrariés, c’est
un peu lassant. À la longue, on se fatigue des stratégies militaires, des
destins qui ne veulent pas s’accomplir et des blessés au combat (dit comme ça,
on pourrait croire que je n’ai pas de cœur, mais je suis comme Claire, j’ai eu
mon lot d’amputations et de blessures variées). Une fois l’Amérique quittée, on
retrouve avec plaisir Lallybroch et le retour s’avère plein de surprises. Certains
évènements remontant à plusieurs tomes en arrière, Diana Gabaldon a la bonne
idée d’en resituer certains, sinon nombre de lecteurs auraient eu du mal à
raccrocher les wagons, moi la première, et finalement on se retrouve en Écosse avec
l’impression d’être à la maison. Ainsi, la fin du livre se lit d’une traite,
avec le bonheur retrouvé d’être en bonne compagnie avec ces personnages si
attachants…
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