Résumé :
« Mesdames et messieurs, petits et grands, bienvenue au Musée des
Horreurs de Dumfrey, venez découvrir ses curiosités en tout genre et autres
bizarreries merveilleuses ! » Laissez-nous vous présenter Sam, le garçon le
plus fort du monde, Philippa, la médium, Thomas, l’acrobate et assistant du
magicien… Tous trois sont de jeunes orphelins qui ont grandi ensemble, heureux
à l’abri des murs d’un étrange musée. Mais quand Max, lanceuse de couteaux,
rejoint le groupe, une série de terribles évènements s’enchaînent. Suite à la
mort d’une spectatrice lors d’une de leurs représentations, la ville accuse la
tête réduite qui fait la fierté de Dumfrey d’être à l’origine d’une
malédiction. Lorsque celle-ci disparaît, et que le musée se retrouve menacé de
fermer, la bande des quatre orphelins extraordinaires décide de mener
l’enquête… Leurs recherches vont les amener à croiser de dangereux individus et
les entraîner au cœur de secrets sur leur propre passé…
Avis :
Le Musée des Horreurs de Dumfrey propose des curiosités classiques comme
la femme à barbe ou le plus petit homme du monde, mais aussi quatre enfants aux
particularités singulières telles une force herculéenne ou une adresse hors
norme pour la jeune lanceuse de couteaux. Mais le clou du spectacle, c’est la
tête réduite ramenée d’une contrée lointaine. Mais ladite tête, accusée d’être
maudite, est dérobée et c’est tout le musée qui se voit menacé de fermeture…
Voici un récit parfait pour Halloween, l’ambiance surannée un peu
glauque colle parfaitement à la période ! Le récit, lui, semble au départ
partir sur la pente du fantastique pour revenir assez rapidement sur le
policier avec la disparition de la tête et les évènements mystérieux qui
entourent le musée. Les quatre jeunes gens vont mener l’enquête et si, au
départ, on peut être dubitatif sur la suite des évènements, l’articulation de
l’intrigue réserve pas mal de bonnes surprises. Lauren Oliver propose ici une
intrigue à tiroirs dans laquelle les apparences sont trompeuses. Le récit est
bien mené et emporte le lecteur avec lui. Les illustrations de Benjamin
Lacombe, même si elles sont peu nombreuses, collent parfaitement à l’ambiance
du roman, elles sont une véritable valeur ajoutée au roman.
Destiné aux adolescents, ce premier tome du Musée des Monstres saura sans nul doute séduire un plus vaste
public. Si vous avez gardé une âme d’enfant, n’hésitez pas.
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