Résumé :
Suite à
l’assassinat de Dan Ficks et au déclenchement de la guerre, le Passe-mondes a
été congédié par la Caste des vampires depuis un an. Alors qu’il avait retrouvé
la routine de son travail et célébré le somptueux Gloomy Fest dans le monde des
morts, le Service Après Mort lui confie une surprenante mission : épauler de
nouveau la princesse Amélia et ses alliés, menacés par Prâal et les terribles
Trois Grands.
Plongez aux côtés
du Passe-mondes dans un monde de mythes d’outre-tombe. Vous serez accompagnés
du corbeau Parlementeur, d’un chat magicien coiffé d’un chapeau cabossé et d’un
luthier fou qui frappe les gens avec son violon.
Le premier tome avait éveillé mon intérêt,
mais aussi ma perplexité quant à la construction de l’intrigue. J’étais donc
assez curieuse de savoir où allait nous emmener Thibault Rollet avec ce second
tome.
Le Passe-mondes s’en est donc retourné à ses
propres occupations, laissant la politique vampirique derrière lui. Alors qu’il
se détend au Gloomy Fest (si si), on vient lui confier une mission de la plus
haute importance : venir au secours de la princesse Amélia…
Bien, une nouvelle fois la mission de passeur
d’âmes peut être mise entre parenthèse le temps d’une incursion chez les
vampires. Que deviennent les âmes perdues pendant ce temps ? Aucune idée,
mais ça doit s’accumuler au portillon, puisque le lecteur apprend que notre
monde, et de fait l’humanité, sont les victimes collatérales d’une guerre entre
surnaturels. Mais le Passe-mondes a mieux à faire, les âmes ont l’éternité
devant elles, qu’elles prennent donc leur mal en patience. Bref.
Mr N. part donc une nouvelle fois rejoindre
les vampires. C’est le chaos, les buveurs de sangs ne s’en sortent pas, mais
ils pensent a priori que le Passe-mondes
peut les sauver. Et il va réussir. Et c’est bien là que le bât blesse : la
facilité avec laquelle il règle les problèmes n’est absolument pas crédible.
L’intrigue manque de consistance et de cohérence, impossible de ne pas lever
les yeux au ciel durant la lecture. À côté de ça, l’auteur joue le registre de
l’humour grâce aux compagnons d’infortune du héros. Hélas, ce n’est pas
l’humour que j’apprécie, je l’ai trouvé lourd et j’ai même été parfois gênée
par certaines répliques du chat magicien. Non, vraiment, je n’ai pas trouvé mon
compte dans cette suite, ni sur fond, ni sur la forme. Dommage.
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