Résumé :
Qu’elles soient
perdues au milieu des bois, héritées d’un grand oncle ou cachées dans la brume,
les maisons hantées sont des motifs familiers de l’horreur. Depuis Le Château
d’Otrante de Walpole et l’apparition du roman noir anglais au XVIIIe siècle
jusqu’au slasher moderne, il est devenu impossible de passer à côté de ces
lieux maudits où la réalité se distord.
En hommage à
l’intarissable production littéraire et cinématographique qui se plaît à
abandonner ses personnages entre des murs de plus en plus étroits, dix-sept
auteurs ont proposé leurs huis-clos les plus angoissants. De hautes tours
gothiques, un appartement d’étudiant, un motel d’où on ne revient pas… chaque
nouvelle présente un édifice dans lequel il serait imprudent de s’aventurer très
longtemps. Spectres, démons, souvenirs d’un autre temps et monstres cannibales
ont un sens de l’accueil particulier… Alors, comme le disait si bien Dante :
Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance…
Des textes
inquiétants, violents, insolents, qui n’hésitent pas à s’amuser de nos peurs
les plus profondes.
Avis :
Je suis depuis toujours une grande fan des
histoires de maisons hantées, ce sont souvent ces histoires-là qui
m’empêchaient de m’endormir quand j’étais plus jeune. Hélas, en grandissant, je
n’ai plus trouvé dans ce type de récits les frissons qu’ils me procuraient
avant. Et puis, j’ai découvert cette anthologie en lisant la chronique de
Siana, et ma curiosité a été éveillée. Et je ne le regrette absolument pas. Les
dix-sept textes présentés traitent chacun le sujet à leur façon, classique ou
innovante, trash ou onirique, il y en a pour tous les goûts, chaque lecteur
trouvera son compte dans cet ouvrage.
Si le traitement du thème est changeant selon
les auteurs, la seule constante, c’est la peur, le malaise éprouvés lors de la
lecture. Je ne dirais pas que les âmes sensibles doivent s’abstenir, mais le
lecteur doit quand même être prévenu que ce n’est pas Casper qui se cache entre
les lignes, les spectres mis en scène ne sont pas des gentils, à côté d’eux, Bibendum
Chamallow est un enfant de chœur !
Je ne vais pas revenir en détail sur chacune
des nouvelles, juste vous parler un peu de celles qui m’ont le plus marquée.
Tout d’abord, Jeux d'enfants, un texte d’introduction assez classique qui met
bien dans l’ambiance. Kolka m’a
particulièrement traumatisée et mise mal à l’aise, l’Islande ce sera sans moi
maintenant. J’ai trouvé Motel K
particulièrement bien ficelée, une histoire étrange comme je les aime et ma
mention spéciale ira à La Vénus aux
épines pour son ambiance des plus glauques et à Classifié pour son histoire surprenante.
Tous ces fantômes continuent à me hanter
après la lecture, je suis ravie d’avoir découvert les Éditions Luciférines par
cet ouvrage, nul doute que je vais me pencher sérieusement sur leur catalogue.
Je note !! Je suis aussi très maso car j'adore les histoires de maisons hantées, qui ensuite m'empêchent de dormir... parmi les meilleures "Hantise" de Shirley Jackson (qui a donné le film du même nom)
RépondreSupprimerCelui-là je l'ai lu à la fin de l'adolescence, à l'âge d'or de la collection Terreur chez Pocket, il m'avait grave fait flipper !
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