Résumé :
"Le cœur de
Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons
gagnaient d'autres provinces, ils filaient vers d'autres corps." Réparer les vivants est le roman d'une
transplantation cardiaque. Telle une chanson de geste, il tisse les présences
et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre
heures exactement. Roman de tension et de patience, d'accélérations paniques et
de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective
et intime, où le cœur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des
affects et le symbole de l'amour.
Avis :
Ce roman m’a été offert et n’est absolument
pas dans mes genres de prédilection. Si bien que je ne l’aurais sûrement jamais
lu de moi-même. Pourquoi ? Eh bien parce que le thème ne me fait pas
rêver : « Réparer les vivants est le roman d'une transplantation cardiaque. ».
Oui, faut vraiment être motivé pour y aller avec une phrase d’accroche comme
ça ! Mais j’y suis allée, et wow, quel coup de poing. Lu en aller-retour
pour aller bosser, je suis arrivée au travail les yeux humides et rentrée chez
moi le mascara au milieu des joues.
300 pages qui nous racontent Simon, son
appétit pour la vie, son amour du surf. Et puis ses parents, le deuil,
l’acceptation, le choix, celui de la vie de nouveau, autrement. Les mots, les
émotions, tout se bouscule dans mon cœur à moi et me touche. Parce que je suis
maman, parce que je ne sais pas comment je pourrais réagir, continuer à
avancer, continuer à réfléchir et faire ce choix. Est-ce que j’en serai
capable ? Je ne sais pas, je ne veux pas savoir, je ne veux pas penser à
ça tandis que chaque page me renvoie cette interrogation, et rien qu’y penser
me fait monter les larmes.
Je pense que la perception qu’on peut avoir
de ce roman est différente selon le ressenti de chacun. Moi j’ai été
bouleversée, à vous de vous faire votre propre avis.
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