Résumé :
2020. Afin de
combattre l'immigration clandestine, un mur a été construit entre le Mexique et
les États-Unis. Tous les mois, sous les caméras excitées du nouveau grand jeu
télévisé America's most hunted, le
Mur laisse passer deux cents clandestinos.
Le dernier à être repris par les forces de l'ordre gagne cent mille dollars et
le droit d'être naturalisé. Diego Ortega, 19 ans, est l'un des "deux
cents". Ce n'est pas l'american
dream qui l'intéresse, mais l'argent, car son père s'est endetté auprès d'un
dangereux mafieux local. Une seule solution pour le sauver : gagner. Mais
une obscure machination politique se cache derrière ce sanglant show.
Avis :
Alors que le nouveau président des États-Unis
remet au goût du jour la complétude du mur entre son pays et le Mexique, la
lecture du roman de Christophe Lambert, Le
dos au mur, était toute indiquée. Ce livre était limite prophétique
puisqu’il date de 2008…
L’auteur nous emmène dans un futur très
proche : 2020. Le mur intégral entre les États-Unis et le Mexique est une
réalité, l’immigration contenue, et possible uniquement dans le cadre d’un jeu
de télé-réalité. Deux cents clandestins peuvent passer la frontière, mais un
seul gagnera et aura le droit de s’installer dans le pays de ses rêves, avec un
chèque de 100 000 $ à la clé. Diego Ortega va tenter sa chance pour
éponger les dettes de son père…
Ce roman si actuel est aussi très violent.
Quand on sait que le taux de mortalité officiel est de 50%, vous imaginez bien
la concurrence entre les candidats, mais aussi la chasse à l’homme pour les
autorités américaines et autres citoyens zélés. Ce roman est très visuel, on
imagine aisément une adaptation sur écran, mais pourtant je n’ai pas été
séduite par la plume de l’auteur. Autant j’ai aimé l’intrigue en elle-même,
autant le style m’a laissée indifférente, voire m’a ennuyée par moments. C’est
bien dommage, mais ce n’est qu’une question de goût, du coup je n’ai apprécié
ma lecture qu’à moitié.
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