Résumé :
Morgan a trois
passions : la victimologie, qu’elle étudie, ses chiens – Cloud, adorable berger
des Pyrénées, Chester et George, pitbulls patauds – et Bennett, son fiancé
canadien rencontré sur Internet, avec lequel elle entretient une relation torride.
Un jour, en rentrant chez elle, Morgan trouve son petit appartement de Brooklyn
dévasté. Son amant est plus mal en point encore – en morceaux, lacéré par les
crocs de ses fidèles compagnons, bel et bien mort.
Traumatisée, la
jeune femme est pourtant convaincue de l’innocence de ses chiens. En revanche,
Bennett, dont elle explore le passé, n’est pas l’homme qu’elle imaginait. Elle
découvre un personnage trouble, voire dangereux. Morgan n’est pas au bout de
ses surprises…
Ne mords pas la
main qui te nourrit est un thriller psychologique haletant qui pose une
question dérangeante : connaît-on réellement ceux qui partagent nos vies ?
Avis :
Quand Morgan rentre chez elle et y trouve le
cadavre, mutilé par ses propres chiens, de son fiancé Bennett, son monde
s’écroule. Profondément affectée par la mort de son petit ami, elle vit
d’autant moins bien son deuil qu’elle découvre que Bennett n’était pas l’homme
qu’elle pensait. En quête de vérité, elle va remonter dans son passé et tomber
de Charybde en Scylla…
Connaît-on vraiment la personne qui partage
notre vie ? C’est la question que pose Ne
mords pas la main qui te nourrit. La première moitié du roman est bien
ficelée, le doute s’installe peu à peu et les révélations données au
compte-gouttes entretiennent le suspense et poussent ainsi le lecteur à tourner
les pages. La seconde partie est moins haletante, plus classique. Les ficelles
deviennent plus grosses et on devine aisément la vérité, les justifications
sont déjà vues, le roman perd un peu de son charme, j’ai été moins séduite par
cette seconde moitié du livre. Néanmoins, l’ensemble se lit très bien,
l’histoire est aussi un beau plaidoyer de la cause animale et un hommage à la
loyauté canine, c’est rare de voir ce sujet traité et cela mérite d’être souligné.
Ce thriller s’essouffle certes un peu en cours de route, mais mérite néanmoins
d’être découvert.
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