Résumé :
Yanis et Véra ont la petite quarantaine et
tout pour être heureux. Ils s'aiment comme au premier jour et sont les parents
de trois magnifiques enfants. Seulement voilà, Yanis, talentueux autodidacte
dans le bâtiment, vit de plus en plus mal sa collaboration avec Luc, le frère
architecte de Véra, qui est aussi pragmatique et prudent que lui est créatif et
entreprenant. La rupture est consommée lorsque Luc refuse LE chantier que Yanis
attendait. Poussé par sa femme et financé par Tristan, un client providentiel
qui ne jure que par lui, Yanis se lance à son compte, enfin.
Mais la vie qui semblait devenir un rêve
éveillé va soudain prendre une tournure plus sombre. Yanis saura-t-il échapper
à une spirale infernale sans emporter Véra ? Son couple résistera-t-il aux
ambitions de leur entourage ?
Avis :
Véra et Yanis, couple de parisiens un peu
bobos sur les bords, vivent heureux avec leurs deux enfants. Elle travaille
dans une agence de voyages, lui comme «homme couteau suisse», créatif, roi de
la débrouille du BTP dans la boîte d’architecte de son beau-frère. De la
créativité, justement, il en a à revendre et il se sent à l’étroit
professionnellement. L’occasion se présentant, il se met à son compte sur un
projet grandiose. Peut-être justement trop grand pour lui…
Forcément, j’ai sauté sur le dernier
Martin-Lugand. Si j’ai aimé ? Oui. Si c’est un coup de cœur ? Non, hélas. Une
nouvelle fois, l’auteur nous raconte une histoire d’amour, un amour qui connaît
des perturbations. Et toute la question est là, peut-on survivre à un
cataclysme dans sa vie ? Peut-on pardonner à l’autre et se pardonner ? Peut-on
surmonter une épreuve inconcevable et se reconstruire ? Les ficelles sont
parfois un peu grosses, c’est sans doute pour ça que je n’ai pas marché à fond,
mais le lecteur s’accroche désespérément aux personnages et attend de voir
comment ils vont gérer (ou pas) la situation. Évidemment, la lectrice se mettra
sans nul doute à la place de Véra, se demandant ce qu’elle aurait fait dans la
même situation, voire même elle est renvoyée à son propre passé, ce qui peut
être un peu dérangeant en y repensant. La grande force d’Agnès Martin-Lugand,
c’est de nous raconter de belles histoires, pas toujours faciles, mais qui
subliment toujours l’amour, et moi je marche à chaque fois.
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