Résumé :
Un virus mortel s'abat sur l'Asie et décime
les populations en un temps record. Alors que l'épidémie s'étend et plonge le
monde entier dans le chaos, une minorité – des survivalistes – s'est préparée à
cette menace. Ils sont cinq familles à avoir investi dans ce qu'on appelle le
Sanctuaire, un luxueux complexe souterrain de survie et d'autosuffisance, censé
les protéger de tout danger mortel. Les portes se referment sur eux,
verrouillées et sécurisées par un code, connu d'un seul homme.
Mais qui sont vraiment ces privilégiés,
reclus dans leur bunker haut gamme ?
Et qu'est-ce qui les lie à part une volonté
féroce de survivre ?
Car entre les obsessions racistes et
religieuses des uns, les délires et phobies des autres, cette communauté paraît
au bord de l'implosion. Pourtant un équilibre semble se maintenir. Jusqu'à ce
qu'un corps soit découvert dans le bunker...
Avis :
Thriller survivaliste sur fond de virus
mortel qui décime les populations, Underground
avait tout pour plaire.
Imaginez le Sanctuaire, un bunker souterrain
(qui n’est pas sans faire penser au Silo du livre éponyme de Hugh Howey),
composé d’appartements achetés par de riches paranoïaques survivalistes.
Lorsque l’épidémie s’étend, les propriétaires se mettent à l’abri. Sauf que le complexe
n’est pas complétement terminé, le promoteur a tiré sur les coûts et le
résultat s’avère assez loin de la plaquette de promotion. Tout cela n’est pas
pour arranger l’ambiance pesante qui s’installe dès les premières heures. Quand
un cadavre est découvert, la tension monte d’un cran et les esprits
s’échauffent.
L’idée de départ était vraiment bonne, mais
le résultat est un peu mou du genou. Ce huis clos souffre de personnages
outrageusement caricaturaux qui décrédibilisent le propos. Les Guthrie sont les
parfaits beaufs racistes, ultra religieux et fous d’armes, Vicky et James le
couple de riches oisifs égoïstes, Tyson le père célibataire tyrannique, Cait la
fille au pair dévouée, etc. les clichés se multiplient et l’ensemble manque de
subtilité et de profondeur. À partir de là, le lecteur se doute bien qu’avec
des personnages aussi typés, les clivages vont s’accentuer et la violence
monter crescendo et c’est donc sans surprise qu’il tourne les pages. La fin est
un peu capillotractée, et la toute fin prévisible. La narration manque de
punch, j’ai eu du mal à m’intéresser à ces personnages capricieux et égoïstes,
l’ensemble manquait cruellement d’enjeu à mon sens (ils pouvaient bien tous y
passer, ça ne m’aurait fait ni chaud ni froid) et même si j’ai persévéré pour
connaître le point final de l’histoire, je n’ai pas été convaincue.
Voila qui est bien dommage, hélas cela arrive souvent avec ce genre de personnages :/ En tout cas je connais pas du tout cette maison d'édition.
RépondreSupprimerC'est la même maison que Fleuve noir, Pocket & co ;)
SupprimerMince dommage que ça soit mou au final. C'est vrai que l'idée était sympa mais bon du coup je vais passer
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