Résumé :
En cette fin de XXIe siècle, la loi des Dates
de naissance régit l'accès aux métiers. Né en janvier, vous avez accès au
métier de vos rêves : acteur, chanteur, tout est possible. Né en décembre,
préparez-vous à racler le fond de l'océan et à plonger les mains dans des
algues gluantes ! Minöa et Silnëi sont sœurs jumelles, nées à quelques minutes
d'ntervalle la nuit du 31 décembre. La première à 23 h 58 et la seconde à 0 h
17 ! La tyrannie des Dates de naissance leur promet des destins radicalement
différents, mais cela ne les empêchera pas d'unir leurs forces pour combattre
l'injustice et l'ordre établi, aidées par Kléano, le chanteur rebelle d'un
groupe de rock.
Avis :
Fin du XXIème siècle, votre avenir est
déterminé dès votre venue au monde en fonction de votre mois de naissance. Si
vous êtes de janvier, à vous la vie de rêve, strass et paillettes. Si vous êtes
de décembre, apprêtez-vous à exercer un métier pénible et ingrat. Minöa est née
en décembre, à quelques minutes d’intervalle de sa sœur Silneï, quelques
minutes qui font la différence puisque la cadette est une janvier. Mais ni
l’une ni l’autre ne sont satisfaites de leur condition. La révolte gronde…
D’habitude, j’apprécie les dystopies.
D’habitude, j’arrive à me placer à l’âge du lecteur cible pour apprécier (ou
non) un roman. Avec Aussi libres qu’un
rêve, ça n’a pas marché. À vrai dire, rien n’a trouvé grâce à mes yeux,
même en me plaçant dans la peau d’un lecteur de 10 ans, ou même 8. L’ensemble
est cousu de fil blanc, facile, rapide, il n’y a pas de construction d’univers,
à croire que le seul effort d’originalité a été porté sur les prénoms des
personnages. La révolte qui gronde éclot à vitesse grand V, sans vraiment
d’obstacles ni de difficultés, à croire qu’il suffisait juste d’en avoir envie
pour prendre le pouvoir. Cette rébellion manque de panache, c’est plat et on
s’ennuie. Ce roman est vraiment à réserver aux jeunes lecteurs non familiers
avec ce genre de livres, peut-être que leur manque d’expérience les rendra
indulgents. Pour ma part, c’est non.
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