Résumé :
« Je m’appelle Maia Finley, j’ai seize ans et
je suis la nouvelle Effigie. » Depuis quelques jours, Maia se répète ces mots
en boucle, sans oser les prononcer à voix haute. Car à la minute où le monde
l’apprendra, sa vie basculera. Elle deviendra une véritable célébrité, ses fans
boiront la moindre de ses paroles… et son espérance de vie chutera
drastiquement.
C’est que les Effigies, ces jeunes femmes
dotées chacune d’un pouvoir unique lié aux quatre éléments, ne sont pas là par
hasard : elles doivent protéger l’humanité des Spectres – des créatures de
cauchemar – mélange de chair pourrissante et de ténèbres, qui la terrorisent
depuis maintenant près d’une centaine d’années. À la mort de chaque Effigie,
ses capacités, ainsi que la somme de ses souvenirs, se transmettent à son
héritière choisie au hasard quelque part sur la planète…
Avis :
Dans un mode alternatif aux nôtre, l’humanité
est la proie des Spectres, dont le seul but est de faire un maximum de
victimes. Seul rempart, les Effigies, quatre jeunes filles aux dons issus des
quatre éléments, pouvant repousser ces ennemis impitoyables. Quand l’une d’elle
meurt, le don se transmet à une autre jeune fille et c’est ainsi que Maia
Finley, seize ans, va devenir une de celles qu’elle idolâtre. Car, il faut le
savoir, les Effigies font l’objet d’une véritable fascination parmi la
population, l’une d’elle étant même une pop star. Maia va découvrir l’envers du
décor et des éléments très troublants : si les Spectres étaient en fait
manipulés ?
Dès le premier chapitre, Sarah Raughley
plonge le lecteur en plein chaos dans cet univers bien particulier qu’elle a
construit, et donne le ton. Pas de temps mort, de l’action et un background à
décrypter tandis que le train est déjà en marche. Au final, il est assez facile
de mettre les protagonistes et les enjeux en place, tout est fait pour donner
les clefs au fil des pages. La science-fiction cohabite ici avec un côté un peu
girly dans les premières pages, le côté groupie de Maia laissant craindre le
pire. Heureusement, cette phase ne dure pas et le rythme accélère encore tandis
que l’intrigue se recentre sur l’essentiel. Les personnages sont un peu
survolés, difficile de s’attacher à certains, de comprendre les motivations ou
l’absence de réaction d’autres. Ce premier tome est introductif, l’accent est
mis sur la construction d’univers, mais ça manque un peu de relief ailleurs, ce
qui m’a un peu gênée. La narration est vive et résolument moderne, l’auteur a
su incorporer à son intrigue beaucoup de codes adolescents qui plairont à ces
derniers. L’ensemble se lit plutôt bien, à voir ce que réservera la suite.
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