Résumé :
Années 2010. Dans le Tennessee, Amy, une
enfant abandonnée de six ans est recueillie dans un couvent... Dans la jungle
bolivienne, l'armée américaine recherche les membres d'une expédition atteints
d'un mystérieux virus... Au Texas, deux agents du FBI persuadent un condamné à
mort de contribuer à une expérience scientifique gouvernementale. Lui et les
autres condamnés à la peine capitale participant au projet mutent et
développent une force physique extraordinaire. Les deux agents du FBI sont
alors chargés d'enlever une enfant, Amy. Peu après que le virus a été inoculé à
cette dernière, les mutants attaquent le centre de recherches. Près d'un siècle
plus tard. Une communauté a survécu à l'apocalypse causée par l'attaque des
viruls, ainsi qu'ont été baptisés les mutants. Une adolescente la rejoint
bientôt. Une puce électronique implantée sous sa peau révèle qu'il s'agit
d'Amy, âgée désormais de plus de cent ans mais qui en paraît à peine
quatorze... L'aventure ne fait que commencer.
Avis :
J’ai tenté de lire ce roman au moins 5 fois
avant de réussir à réellement me plonger dedans, mais ça valait la peine, ce
livre m’a complètement emportée.
L’histoire commence avant l’apocalypse, nous
faisant découvrir plusieurs personnages qui n’ont rien à voir entre eux, comme
une gamine orpheline, des militaires et des scientifiques dans la jungle ou des
prisonniers dans le couloir de la mort. Sauf que, vous vous en doutez, il va
bien y avoir quelque chose qui les relie à un moment. Cette chose c’est
l’apocalypse (non, pas zombie – ouais, vous êtes déçus, je sais, ça m’a fait
pareil) qui va décimer une bonne partie de l’humanité et la remplacer par des
mutants. Et comme tout roman post-apo, les derniers humains n’ont qu’une envie
: survivre.
Ce roman est vraiment très sympa, même s’il
faut réussir à dépasser les 300 pages de mise en place. Je vous entends – déjà,
quoi 300 pages ?! Mais c’est tout le bouquin !! – mais que nenni, Le passage
fait plus de 1 200 pages, il y a de quoi faire après l’introduction.
D’ailleurs, cette longueur est un des atouts du roman, puisque Justin Cronin
prend le temps de développer son intrigue et la psychologie de ses personnages,
et de tisser sa toile lentement. Mais c’est aussi un défaut si vous êtes un
lecteur impatient (comme moi), car vous allez souvent ronger votre frein et
trépigner d’envie de voir les choses avancer. C’est à mon avis le seul bémol de
ce livre, ce manque de rythme et de dynamisme, sinon l’auteur a tout bon.
L’intrigue est bien menée et originale, la psychologie des personnages fouillée
et, pour une fois, le lecteur connaît les causes de la fin du monde, c’est
intéressant d’avoir cette double analyse causes / conséquences pour éclairer
l’histoire. Alors, même si j’aurais aimé raccourcir un peu ce premier tome, je
me laisserai volontiers tenter par la suite car Justin Cronin a su titiller ma
curiosité.
Je suis contente que ce livre t'ait enfin emmenée :) J'ai découvert le premier tome en lecture commune donc je n'ai pas ressenti les effets des passages longs. J'ai adoré la suite... et rare pour une trilogie, c'est le deuxième tome que j'ai trouvé le plus fort !
RépondreSupprimerJe commence le deuxième tome ^^
SupprimerIl était dans le haut de ma wishlist à un moment, et puis je sais pas pourquoi, avec le temps il a lentement déscendu les étages...
RépondreSupprimerEssaye de le remonter, il vaut le coup :)
SupprimerIl est tentant! Mais effectivement le plus dur sera de se lancer XD
RépondreSupprimerLe pavé peut faire peur, mais ça se lit bien ;)
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