J’ai découvert le
musée Naia l’année dernière, grâce au lion ailé qui se voit depuis la cour du château
où je faisais des photos,… au moment où il fermait ses portes. Je me suis
promis d’y retourner cet été, et je suis une femme de parole (moins quand je me
promets d’éteindre la lumière à la fin du chapitre que je lis, ou quand je jure
que cet ourson guimauve est le dernier, mais passons).
Le musée Naia se
situe à Rochefort-en-Terre, dans le Morbihan. Mais oui, ce nom vous dit quelque
chose, ce fut l’un des plus beaux villages de France dans l’émission de
Stéphane Bern (on a des références ou on ne les a pas). Et le lieu n’est pas
choisi par hasard, puisque le nom du musée renvoie à la sorcière du village qui
en a terrorisé plus d’un fin XIXe début XXe.
Le musée comporte
peu de salles, six seulement, dont une en extérieur et une en souterrain.
Ambiance ambiance. Il est dédié aux arts de l’imaginaire, peintures,
sculptures, objets animés, photos, représentant les différents courants de la
SFFF, de la fantasy onirique à la hard SF en passant par le steampunk. J’y ai
été avec mes deux ados préférés (j’ai pas le choix de toute façon, j’en ai pas
en rab dans le congélateur…), l’un étant fan de SFFF mais insensible à l’art, l’autre
amatrice d’art mais hermétique au fantastique. Je ne partais pas forcément
gagnante avec cette sortie (j’aime les défis), mais contre toute attente nous
sommes sortis enchantés tous les trois, après 1h20 de visite (pour seulement 6
salles, je le rappelle). Nous avons eu l’impression de passer un moment hors du
temps et chacun a trouvé un écho à sa propre sensibilité, si bien que nous y
retournerons sans doute, une partie de la collection étant proposée à la vente (j’ai
pas les moyens, hélas) il y aura donc du changement dans l’expo l’année
prochaine.
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