Synopsis :
1927.
Quelques mois après sa capture, le célèbre sorcier Gellert Grindelwald s'évade
comme il l'avait promis et de façon spectaculaire. Réunissant de plus en plus
de partisans, il est à l'origine d'attaque d'humains normaux par des sorciers
et seul celui qu'il considérait autrefois comme un ami, Albus Dumbledore,
semble capable de l'arrêter. Mais Dumbledore va devoir faire appel au seul
sorcier ayant déjoué les plans de Grindelwald auparavant : son ancien élève
Norbert Dragonneau. L'aventure qui les attend réunit Norbert avec Tina, Queenie
et Jacob, mais cette mission va également tester la loyauté de chacun face aux
nouveaux dangers qui se dressent sur leur chemin, dans un monde magique plus
dangereux et divisé que jamais.
Avis :
\\\
Attention spoilers ///
J’avais
beaucoup aimé le premier opus, j’avais donc hâte de découvrir la suite, malgré
les mauvaises critiques que j’ai pu lire un peu partout. Finalement, j’ai passé
un très bon moment, même si certaines choses m’ont fait grincer des dents.
L’histoire
reprend quelques mois après l’arrestation de Grindelwald, pour assister à son
évasion. Un peu léger le service de sécurité du ministère, mais passons, il
devait y arriver de toute façon, sinon pas de film, et on n’allait pas passer
une heure dessus. Toujours à la recherche de Croyance, il pense que ce dernier
va l’aider à détruire Dumbledore, puisqu’il ne peut le faire lui-même. J’ai
trouvé que l’idée sortait un peu du chapeau et manquait de contexte pour ceux
qui n’ont pas lu les livres (ou ont la mémoire défaillante), mais ça tient. À
partir de là, le spectateur va en prendre plein les yeux, retrouver ses
personnages favoris et revoir Poudlard sur ses fondations (je ne me suis pas
remise de Poudlard en feu dans le dernier épisode de la saga mère). Grand
spectacle, magie et quelques révélations au programme, de quoi passer un bon
moment.
Cela
dit, il y a quelques trucs qui, sans me gâcher le spectacle, m’ont agacée. Par exemple,
voir Minerva McGonagall professeur à Poudlard m’a hérissée : le film se
déroule en 1927. Elle est née en 1935 ! Typiquement ce qui m’agace quand
on essaye d’étirer une franchise à l’infini : je peux pardonner de petites
incohérences, mais pas qu’on se torche avec l’acte de naissance de l’un de mes
personnages préférés. Après, il y a des choix que je n’ai pas compris : le
revirement de Queenie me semble totalement artificiel par rapport à ce qu’est
le personnage. Elle n’a pas inventé la poudre, mais elle semblait sincèrement
douce, bonne et complètement amoureuse du moldu Jacob. La voir rejoindre Grindelwald
si vite, si facilement, est incompréhensible pour moi.
J’étais
ravie de faire la connaissance de Leta Lestrange (oui, j’ai un léger problème
de fascination pour certains membres de cette famille, cherchez pas) et
finalement j’ai été déçue, je pense qu’il y avait tellement à faire (une
gentille Lestrange, champagne !) qu’en la voyant se sacrifier je n’ai pas
compris pourquoi. Enfin si, j’ai compris, mais ça ne m’a pas satisfaite. Enfin,
dans ce qui m’a déçue, il y a cet emballement dans la dernière demi-heure, ce
qui la précède est plaisant, mais les choses sérieuses commencent finalement
tard dans le film. Et quand, comme moi, on n’a pas capté que ce film aura une
suite (oui, je sais, il fallait s’informer, gnagnagna), le générique de fin a
un goût amer.
Mais,
à côté de ça, il y a beaucoup de positif. Tout d’abord dans l’interprétation, Eddie
Redmayne campe une nouvelle fois un Norbert Dragonneau parfait, très touchant.
Dan Fogler apporte une touche de fun tout du long, mais c’est aussi lui qui
réussira à briser mon petit cœur tant sa détresse est forte à la fin du film.
Cet acteur est plein de surprises, je ne l’attendais pas si juste dans l’aspect
dramatique du personnage. Leta Lestrange (oui j’y reviens, je ne peux pas m’en
empêcher) est décrite comme fragile et toujours sur le fil, Zoe Kravitz fait le
job, j’aime beaucoup cette actrice (pas autant que son père, mais passons).
Mais, le prix spécial du jury (composé de moi et… c’est tout) revient à Jude
Law qui rend ce jeune Dumbledore complètement crédible en réinventant le personnage.
Exit les robes bling-bling et les chapeaux chelous, classe et élégance sont de
mise, je suis fan, j’en redemande, je ne suis pas objective, certes, mais on s’en
fout, c’est mon avis à moi *essuie sa bave qui perle au coin de sa bouche*.
Et
puis à côté de ça, moi, de toute façon, j’ai besoin de magie dans ma vie, et cette
parenthèse dans l’un de mes univers fétiches m’a fait grand bien.
Bref,
vous l’aurez compris, il y a des défauts, oui, mais l’ensemble tient la route
et emporte le spectateur avec lui, je veux la suite !
(c'est cadeau c'est pour moi !)
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