After all this time ? Always.

Résumé :

Harry Potter est une série littéraire de fantasy écrite par l'auteure britannique J. K. Rowling, dont la suite romanesque s'est achevée en 2007. La série de sept romans raconte les aventures d'un jeune sorcier nommé Harry Potter et de ses amis Ron Weasley et Hermione Granger à l'école de sorcellerie Poudlard, dirigée par Albus Dumbledore. L'intrigue principale de la série met en scène le combat de Harry contre Lord Voldemort, un mage noir à la recherche de l'immortalité ayant autrefois assassiné les parents du garçon. À la tête de ses fidèles adeptes, les Mangemorts, Voldemort cherche depuis des décennies à acquérir le pouvoir absolu sur le monde des sorciers et des Moldus, les humains sans pouvoirs magiques.

Avis :

(Le résumé, c’est vraiment au cas où mon blog serait suivi par un extraterrestre, histoire de lui situer le contexte).

Ce billet ne sera pas un avis à proprement parler en fait, je n’aurais jamais les mots ni le talent pour exprimer à quel point j’aime cette série de toute façon…

Non, aujourd’hui je vais vous parler de ma dépression post-Potterum, car je ne vais pas bien à l’heure où j’écris ces lignes, je viens de quitter l’univers HP après une énième relecture. J’ai le blues du lecteur, l’envie de rembobiner le temps et de redécouvrir la saga comme pour la première fois, le besoin de regarder les films pour prolonger le moment, même si ce n’est pas pareil. Mais il y a Alan Rickman dedans, pour mon plus grand bonheur, et ma plus grande tristesse aussi.

Harry Potter, au-delà de l’histoire en elle-même, tient une place particulière dans mon histoire personnelle, sans doute une des raisons pour laquelle j’y suis autant attachée. C’est une histoire de transmission chez moi, ma grand-mère (oui oui !) m’a fait découvrir les trois premiers tomes en 2001, quand ma vie se résumait somme toute aux biberons et aux couches, ayant perdu tout intérêt pour les livres de plus de 150 pages vu que je n’arrivais pas à lire 10 pages par semaine. Bref. Je les ai dévorés, ai attendu chaque sortie frénétiquement, lu les deux derniers en VO tant il était impossible de patienter un jour de plus. Et puis j’ai donné le premier tome à mon fils peu après ses 6 ans, dès qu’il a su lire en fait. Il les a enchaînés avidement avant son septième anniversaire ! Ma fille, pourtant peu attirée par la fantasy, a succombé à la magie des films, les regarder chaque année a été notre rituel pendant longtemps.

Régulièrement, je cite du HP dans la vie de tous les jours : « Vigilance constante ! » à ma fille pendant la conduite accompagnée, « À Poudlard, une aide sera toujours apportée à ceux qui en ont besoin. » quand je trouve miraculeusement une solution a un problème, ou encore « Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light. » quand quelqu’un a un coup de mou (j’ai une affiche avec cette citation dans mon bureau, juste en face de moi, elle m’est souvent d’un grand réconfort moral…). Vous l’aurez compris, je suis sérieusement fan, malgré mon grand âge, et il était impensable de ne pas faire figurer Harry Potter dans ce challenge Madeleine de Proust !

Sur ce, je repars de ce pas soigner mon moral à coup de chocolat…