Umbrella Academy [Série]


Synopsis :

En 1989, le même jour, quarante-trois bébés sont inexplicablement nés de femmes qui n'étaient pas enceintes et que rien ne relie. Sir Reginald Hargreeves, un industriel milliardaire, adopte sept de ces enfants et crée The Umbrella Academy pour les préparer à sauver le monde. Mais tout ne se déroule pas comme prévu. Les enfants devenus adolescents, la famille se désagrège et l'équipe est dispersée. Les six membres toujours en vie, désormais trentenaires, se retrouvent à l'occasion de la mort de Hargreeves. Luther, Diego, Allison, Klaus, Vanya et Numéro Cinq travaillent ensemble pour résoudre le mystère qui entoure la mort de leur père. La famille désunie se sépare cependant de nouveau, incapable de gérer des personnalités et des pouvoirs trop différents, sans même parler de l'apocalypse qui menace...


Avis :

Une pépite ! J’ai adoré dès le premier épisode et dévoré les épisodes à la chaîne, et en ce moment même j’écoute la B.O. en tapant ces quelques lignes.

Nous découvrons la famille Hargreeves à l’occasion de la mort du milliardaire du même nom, qui a recueilli des enfants aux pouvoirs très particuliers, tous nés le même jour à travers le monde, et fondé une académie censée entraîner ces futur superhéros. La mort du patriarche ne semble pas naturelle à leur leader, Numéro 1 (ou Luther) et il va tenter de fédérer ses « frères et sœurs » afin de mener l’enquête, le tout sur fond de fin du monde (apocalypse, mon petit plaisir coupable) et de chasse à l’adolescent l’homme.

Netflix propose ici une série de superhéros (adaptée d’un comics, que je n’ai pas lu) dans laquelle les relations familiales ont été définies par les supers aptitudes de chacun de ses membres, les rendant ainsi complètement dysfonctionnelles, et c’est une grosse partie de l’intérêt et du rythme de la série. Voir chaque personnage faire face à ses propres failles tout en essayant de servir le collectif lui donne une véritable dimension humaine et finalement les superpouvoirs passent au second plan. Le casting est impeccable, mention spéciale à Robert Sheehan, dandy déjanté à mi-chemin entre le Duc de Guise de Tavernier et Jack Sparrow pour son interprétation de Klaus, le médium. Son duo avec le fantôme de Ben fonctionne parfaitement bien et apporte beaucoup d’humour et de légèreté à la série. Ellen Page est parfaite elle aussi, mais ce n’est pas une surprise, ce rôle de femme fragile perpétuellement en proie au doute suite aux traumatismes de l’enfance lui colle à la peau. Les personnages de Cha-Cha et Hazel sont aussi particulièrement réussis et ajoutent une touche très décalée et surprenante à l’ensemble. J’en ai parlé plus haut, la BO est excellente, éclectique et ajoute à l’ambiance jubilatoire de la série. La musique est même limite un personnage à part entière tant elle est indissociable de l’ensemble.

Umbrella Academy est une pure réussite, une belle surprise mêlant action, émotion et humour, à l’esthétisme léché et à la musique entraînante. Et, même si vous n’aimez pas les séries de superhéros, vous tomberez sous le charme de Klaus celle-ci.




Commentaires

  1. Je n'en ai entendu que du bien. Il faut que je la démarre !

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  2. J'ai beaucoup aimé cette histoire, avec une vision différente des super-héros. Et surtout, j'ai apprécié un tel casting !

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    1. Le casting est dément, j'ai pas cité Mary J Blige mais j'ai adoré Cha-Cha <3

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  3. On a commencé à regarder hier soir avec Choupi ! Pour l'instant, il est un peu dubitatif, et moi je suis complètement conquise. C'est clair que le casting est vraiment chouette, et je ne parle même pas de la BO qui m'a fait oublier de suivre l'histoire, parfois ^^'

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    1. Oh ravie de te revoir par ici ^^ La musique est vraiment top, je l'ai écoutée toute la semaine dernière non stop :P

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  4. J'ai commencé à la regarder et c'est vrai que c'est plutôt sympa :)

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