Synopsis :
Prisonniers
de la Zone, Simone et ses amis doivent trouver un remède contre le
virus dont Rasmus est porteur... avant qu'il ne meure, tout comme le
reste de l'humanité.
Avis :
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Attention, garanti 100% spoilers ///
C’est
avec un masochisme et un plaisir limite malsains à l’idée de
perdre Cinq heures de ma vie à regarder un gros navet que je me suis
attelée à cette deuxième saison Simone, Rasmus et les autres sont
donc en train de gambader gaiement dans la Zone, tandis que des
mercenaires ultra entraînés de chez Apollon les cherchent… et ne
les trouvent pas. Déjà gros point peu convaincant, qu’une bande
de gamins, dont plus de la moitié n’a clairement pas inventé le
fil à couper le beurre, arrive à tromper des paramilitaires
habitués à ce genre de traque, c’est pas très crédible, mais
admettons. Le petit psychopathe de Rasmus, non
content d’être une plaie, commence à se transformer en X-Men, en
version Lidl, bien sûr. Un fluide noir s’échappe de lui quand il
est en colère, un mélange de Hulk et de fumée de Lost,
c’est cadeau, ça vient des expériences ou traitement ou que
sais-je, le scénario s’en fiche clairement aussi, n’allons pas
chercher des explications où il n’y en a pas.
Donc
le petit devient de plus en plus dangereux, plus besoin de le toucher
pour qu’il tue les gens, et Simone le trouve toujours choupinou,
tout va bien. Sauf qu’un jour il bute toute une équipe de
chercheurs qui voulaient les aider à guérir le gamin. Pas très
reconnaissant le gosse, mais passons. Sauf que le reste du groupe va
l’apprendre (Simone leur a menti pour protéger son frère, vilaine
cachottière) et là il va y avoir des tensions dans le groupe,
Simone et Rasmus se retrouvant contre… euh ben tout le monde en
fait, les gens autres commencent à se dire que le petit serait mieux
ailleurs, loin d’eux, chez Apollon par exemple.
Alors,
oui, j’avoue, je raccourcis un peu cette saison, il faut dire que,
pour masquer la vacuité du scénario, on a droit à une version SF
d’Hélène et les garçons, les couples se forment, on a le
droit à de longs plans sur les regards de merlan frit et autres
je-te-touche-la-main-mais-c-est-pas-ce-que-tu-crois. Martin et
Simone, Léa et Jean, et d’autres encore, à découvrir, je sais,
vous avez hâte, c’est tellement bien joué que ça m’a filé des
papillons dans le ventre… Je déconne. Pendant ce temps-là les
mercenaires ne sont toujours pas fichus capables de les localiser,
les scènes ridicules sont légions comme la séance d’essayage de
vêtements trop rigolote… quand on a 5 ans, la séance de
maquillage trop marrante… quand on en a 12. Sans oublier la grande
scène de je-vais-me-jeter-dans-le-vide-tellement-je-suis-triste où
l’intensité dramatique atteint celle des meilleurs épisodes de
Derrick, les moments où Simone joue au petit chimiste, genre
je vais sauver mon frère et l’humanité grâce à mon Bac de
sciences, ou les expériences à la con d’un Patrick (pas l’étoile
de mer, sauf au niveau du QI je pense) sous weed H24. Alors comme
c’est une série trop cool, on met plein de gros mots dedans (et
parfois on rigole de notre propre audace lolilol), on joue aux grands
avec des armes qu’on ne maîtrise pas et on se la joue gros dur
comme dans les films. Pitié.
Heureusement
arrive la fin avec son trop plein de larmes, de rebondissements, de
dialogues à deux balles et de moments pendant lesquels mesdames
Cohérence et Crédibilité sont parties faire du kitesurf en Floride
(tu tournes le dos à quelqu’un qui a flingue et qui voulait te
tuer l’instant d’avant, toi?).
Cette
deuxième saison réussit à faire pire que la première. Six
épisodes de pas grand chose, pleins de mièvrerie et d’incohérences
scénaristiques. Le jeu des acteurs est pire qu’avant et les
dialogues, qui n’étaient déjà pas du Molière, se sont encore
appauvris. Quant à la pluie, quelle chance, il ne pleut pas de la
saison. De toute façon je crois qu’elle n’est plus toxique,
bref…
Il
me faut du temps pour apprendre de mes erreurs, mais là je dis stop
à la médiocrité, pas de saison 3 pour moi.
Entièrement d'accord, cette série est complètement naze !
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