Synopsis :
Amies depuis toujours, Maddie, Helen et Dana Sue s'épaulent alors qu'elles essaient de concilier couple, famille et carrière dans une petite ville du Sud des États-Unis.
Avis :
Adaptée des romans de Sherryl Woods, À l’ombre des magnolias est une série romantique qu'il aurait été très facile, voire jouissif, de descendre avec un humour féroce et une condescendance bon teint. Mais la vie est pleine de surprises, je suis tombée raide dingue de cette série pourtant bourrée de défauts et de clichés.
Nous voici donc plongés dans la petite ville de Serinity, en Caroline du Sud, une jolie ville proprette aux allures de Main Street de Disneyland. Nous faisons la connaissance de Maddie, récemment plaquée par son médecin de mari, parti après avoir engrossé sa jeune infirmière, d'Helen, brillante avocate mais à la vie amoureuse décevante et de Dana Sue, propriétaire et cheffe du Sullivan's, ayant un souci pour gérer sa colère. Elles sont amies depuis l'enfance et se lancent dans un nouveau projet, la réhabilitation d'une ancienne demeure en SPA. Maddie et Dana Sue ont des enfants, qui ont aussi leur lot de peines de cœur et de frustrations adolescentes, et des problèmes relationnels avec leurs pères absents. Mais à Serinity il y a la force de la communauté qui vous aide à surmonter les épreuves, malgré les pestes et lourdauds de service.
J'aimerais vous dire que
cette série est une ode à l'entraide, à la sororité, à l'émancipation des
femmes (ne sont-ce pas trois femmes qui y sont mises en valeur ?!), mais je
dois reconnaître qu'on n'y est pas tout à fait. Maddie appelle un ami quand sa
plomberie fuit, Helen veut désespérément être mère, quitte à laisser l'amour
passer s'il ne peut le lui offrir et Dana Sue implore Dieu un peu trop souvent
à mon goût, même si le pasteur est une femme. Et puis il y a le coach Cal, un
Ken vivant au sourire dévastateur et aux tablettes de chocolat à se damner, qui
m'a fait oublier mon féminisme en même temps que ma culotte tout esprit
critique.
Sous un vernis de modernité,
À l'ombre des magnolias reste hélas une série très traditionnelle, un
peu cucul la praline sur les bords, débordante de bons sentiments. Mais j'ai
adoré ça, parce que moi aussi je voudrais, parfois, pouvoir compter sur mes
voisins, me siffler des margaritas dès 7h du matin sans qu'on me regarde de
travers ou être sauvée par un preu chevalier musclé qui ne demande que ça quand
je suis en galère. Oui, j'avoue, j'ai parfois envie d'être amie avec ces femmes
et de vivre dans un décor tout droit sorti de l'imagerie un peu romantique que l'on
peut se faire du Sud, où il fait bon vivre, où tout est beau et finit par
s'arranger. En cela cette série manque cruellement de réalisme, certes, mais
elle sortira de leur quotidien, le temps de quelques épisodes, celles qui en
ont marre de tout porter à bout de bras.
À l’ombre des magnolias de Sheryl J. Anderson disponible sur Netflix
Tu devrais essayer la série chesapeake shores de la même auteure. On suit trois soeurs qui sont un peu paumées question amour et qui essayent de vivre leur vie de femmes comme elles peuvent (sans les mojitos par contre).
RépondreSupprimerJe vais tenter alors , merci ;)
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