Grisha - Leigh Bardugo

Résumé
 :
 
OMBRE. GUERRE. CHAOS.
Un royaume envahi par les ténèbres.
Une élite magique qui se bat sans relâche contre ce mal.
Des citoyens envoyés en pâture aux créatures qui peuplent le Shadow Fold.
Parmi eux : Alina Starkov.
ESPOIR. DESTINÉE. RENOUVEAU.
L’avenir de tous repose sur les épaules d’une orpheline qui ignore tout de son pouvoir.
L’Invocatrice de lumière...
 
 
Avis :
 
Je suis passée complètement à côté de cette trilogie à sa sortie il y a huit ans, il aura fallu que l'adaptation TV sorte pour que je m'y intéresse. Bien m'en a pris, j'ai dévoré la série en quelques jours, ne faisant une pause que pour regarder le rendu sur Netflix (est-ce que j'ai aimé ? Pas vraiment me suis-je dit en terminant le visionnage, pas du tout une fois les livres finis et en ayant une vision globale de l'histoire).
 
En Ravka, pays en guerre coupé par le Shadow Fold, la ténébreuse non-mer abritant des monstres terrifiants, Alina Starkov et Malyen Oretsev sont des orphelins recueillis par le Duc de Keramzin qui leur offre gîte, couvert et éducation. Ce ne sont que de simples humains sans pouvoir, au contraire des Grishas, dotés de facultés magiques et faisant partie de l'élite, qui les émerveillent. Enrôlés dans l'armée à peine sortis de l'enfance, ils vont frôler la mort lors d'un assaut dans le Fold, au cours duquel Alina va découvrir qu'elle peut invoquer la lumière et repousser les ténèbres. Peut-être détient elle ainsi la clé pour détruire le Fold et réunifier la Ravka ?
 
Ça fait bien longtemps que je me suis lassée de la littérature young adult et encore plus longtemps que la fantasy ne m'attire plus que moyennement, pourtant Leigh Bardugo a réussi à me réconcilier avec les deux au fil de ce millier de pages. L'autrice donne vie à cet univers inspiré de l'esthétisme russe grâce à moult détails permettant au lecteur de s'immerger dans son univers. Les protagonistes sont facilement attachants, y compris le Darkling (pour peu qu'on ait un penchant pour les méchants sexy manipulateurs avides de pouvoir. Ne me jugez pas). La galerie de personnages n'est pas exempte de clichés ni de manichéisme, mais cela fonctionne, le trio Alina / Mal / Nikolai en tête, il y a un côté chorale qui m'a beaucoup plu. J'ai marché à fond dans l'histoire et son mélange de magie, de politique et d'aventure, sans temps mort ni ventre mou du deuxième tome, comme trop souvent dans ce genre de série. Je n'ai pas boudé mon plaisir et me suis couchée à des heures indues pour avancer dans l'intrigue, preuve que j'ai vraiment accroché (le sommeil c'est sacré quand même quoi !). La fin a un petit côté Buffy qui n'a pas été pour me déplaire et j'ai vraiment eu du mal à dire au revoir à Alina. Je vais patienter un peu (et accessoirement attendre que la bibliothèque rouvre) et continuer dans le Grishaverse, principalement pour dévorer King of scars et prolonger le temps passer en Ravka.



Commentaires

  1. Le YA ça m'attire très rarement, alors je ne m'etais pas du tout intéressée à cette serie avant l'adaptation mais maintenant ma curiosité est piquée et ton avis enthousiaste achève de me convaincre !

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    1. Pareil, je ne lis plus trop de YA, mais ça vaut le coup ;)

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